mardi 10 janvier 2017

La "Grande Guerre" : Une Guerrre De Sacrifice !!!


La Grande Guerre 1914 - 1918 s’est déroulée pour l’essentiel en Europe. Les historiens lui ont donné ce titre car une grande partie des jeunes soldats en guerre ont été décimés durant ce conflit. Cette guerre a eu  une  dimension industrielle forte par les armes utilisées, les morts en masse et l’ampleur des destructions matérielles (les villes et villages rasés, usines détruites, les forêts brûlées et des terres agricoles  inexploitables). Sa durée, son étendue et son bilan humain et matériel se distinguent des autres conflits qui ont ponctué l’histoire de l’humanité jusqu’à ce début du XXème siècle. Tout y fut démesuré : la brutalité, la souffrance, des vies sacrifiées, mais aussi le courage et le chagrin, à tel point que toutes les larmes ne purent être versées. Il est alors nécessaire de témoigner de cette « APOCALYPSE » à travers des œuvres littéraires et de peinture dans lesquelles les artistes dénoncent la guerre et la déshumanisation des combattants de la 1ère guerre mondiale. Nous allons donc voir comment les horreurs et les violences de la  « Grande guerre » sont-elles dénoncées à travers ces différentes œuvres ?


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1) 𝖁𝕸



La violence de masse est une violence déployée par un état ou Une armée qui vise à tuer ou faire souffrir un grand nombre de personne en masse, soldats ou civil. Cette violence caractérise la Première Guerre mondiale (1914-1918), en Europe et en Turquie.

Ce conflit a généré environ 10 millions de morts.


Pourquoi peut-on dire que la bataille de Verdun illustre la violence de masse subit par les soldats ?


La bataille de Verdun fut l'une des plus sanglantes batailles de la Première Guerre mondiale. Elle oppose les soldats français aux soldats allemands.

Pour mieux saisir les enjeux de cette bataille, le plan ci-dessous pose relate de façon synthétique les faits qui se sont déroulés lors de cette guerre de positions.

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Où  a eu lieu cette bataille ? A Verdun, département de la Meuse, dans le nord de la France, sur le front Ouest.

Quand a eu lieu cette bataille ? Entre 21 février et 19 décembre 1916.

Qui sont concernés ? L'armée allemande face à l'armée française.

Pourquoi cette bataille à eu lieu ? Une vaste offensive menée par l'armée allemande oblige les forces français à se mobiliser en un point précis du front (situé à Verdun) afin d'éviter la rupture de ce dernier.


Résultat de recherche d'images pour "guerre 14 18 soldats mobilisés verdun"La bataille de Verdun en chiffre :

Le nombre de soldats mobilisées sur le champ de bataille : (500 000 soldats français engagés.


Le nombre de morts dans les deux camps : (plus de 300 000 morts), dont 1600 morts français et 140 000 morts allemands).

Zone de bataille : "le jeu"

Le front : C'est la zone de combat qui est composée de tranchées de part et d'autre du front et d'un no man's land. Les tranchées transforment la bataille en jeu car pour attaquer l'ennemi il faut sortir de sa tranchée, courir jusqu'à celle de l'adversaire. devant celles-ci, on déroule des barbelés. pour attaquer, la tranchée adverse les soldats doivent déployer une importante stratégie afin d'éviter d'être tuer; On creuse aussi d'autre tranchées que l'on appelle des boyaux. (voir images ci-dessous)

Cette violence lors de cette bataille n'a pas permis une avancée sur le front de part et d'autre. En effet, l'armée française et l'armée allemande n'ont pas cédé de terrain malgré un nombre considérable de victimes dans les deux camps. Contenu du nombre de mort important (voir cf : la bataille de Verdun en chiffre). Ce type de stratégie ne produit pas de résultat probant.


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Les armes de guerre utilisées :

  1) Shrapnel


Le déploiement d'un armement industriel aux effets dévastateurs : (1400 cannons dans les deux camps, 30 millions d'obus tirés), des tactiques d'offensive stériles et meurtrières (la traversé aléatoire du no man's land). 

Les shrapnels sont des armes plus terrifiantes que les obus car c'est un mélange de plomb et de poudre qui explose en plein air.

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          Exemples de shrapnel
L'écrivain, Maurice Genevoix témoigne à ce sujet : "Je me trouve en pleine gerbe d'un shrapnel, les balles de plomb criblent la terre autour de moi, crèvent les gamelles et fêlent des têtes".


2) Les gaz

Une guerre chimique : les soldats ont été aveuglés par différents gaz. Les gaz les plus toxiques ont été inventés au moment de la première guerre mondiale comme le chlore ou le gaz moutarde et l'horrible "ypérite" qui a fait des milliers de morts en rendant les masques inefficaces. Il y eu plus d'un millions de blessés dus à ces différents gaz et l'on dénombre plus de cent mille morts.

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Exemple d'arme de gaz moutarde

Conditions de vie dans les tranchées :

Conditions de vie difficiles dans les tranchées ont provoqué des problèmes d'hygiène, manque de confort, promiscuité avec les morts ainsi que différentes maladies, stress psychologique intense vision des horreurs au combat, effets des bombardements sur l'esprit, isolement.



Ces conditions d'hygiène ont provoqués l'expansion du typhus, du choléra et de la dysenterie ou encore de la fièvre des tranchées transmise par les poux.





Les soldats développent des maladies psychologiques comme l'obusite qui fait partie des traumatisent provoqués par les explosions d'obus, avec des crises de terreurs, de tremblement, de paralysie. Les visions d'horreurs, la peur, la panique et le souvenir des atrocités sont aussi les causes de ces séquelles psychiques. Ce sont des blessures invisibles qui sont dues à une violence hors-norme.
La bataille de Verdun (1916-1917) a été une guerre des tranchées, durant la 2ème phase de la « Grande Guerre ». Apparue comme la "bataille totale" de la Première Guerre mondiale à la fois par sa durée, les moyens considérables mis en œuvre, le corps à corps acharné que se livrèrent les deux armées, l'engagement physique et moral des soldats à qui le sort de Verdun fut présenté comme décisif pour la suite de la guerre.

Le champ de bataille de Verdun est également resté le  « symbole de l'horreur ».  Afin de garder un souvenir intacte de cette guerre tragique, des éléments historiques tels que : (des lettres de soldats, des romans, des récits et des représentations artistiques et vidéos...) sont conservés précieusement afin de faire en sorte qu'un événement de ce type ne se reproduise pas. 

Certaines vidéos et certaines lettres de soldats sont aujourd'hui étudier et analyser par de nombreuses personnes. (voir vidéos ci-dessous) 


    





2) Ł
Durant la 1ère guerre mondiale,  afin d'exposer leurs quotidiens les soldats pouvaient communiquer par correspondance avec  leurs proches. Cela leurs permettait  de résister  et de se consoler mentalement. 
Ci-dessous deux lettres de deux combattants Allemand et français situés au Sud-est d'Arras, le 17 octobre 1915 autour de Verdun.

Lettre 1

 Cher petit Père et chère petite Mère,


Oh, ce bois des corbeaux et ce Mort-homme, les sinistres endroits ! Et quels spectacles ! Ces trois jours passés accroupis dans la terre, sans boire ni manger, ni…faire le contraire : les blessés hurlants, depuis l’attaque, entre les ennemis et nous, puis, à la fin, hélas ! Cessant de hurler; et des obus sans une seconde de répit, des 105, des 210, des 380 qui cassent les nerfs et vous empestent ; et les heures atroces passées le masque et les lunettes aux visages, les yeux qui pleurent et le sang qu’on crache ! Puis les camarades, les officiers qui partent pour toujours ; funèbres nouvelles qu’on se transmet d’homme à homme dans le boyau ! Quels souvenirs ! Et les commandements adverses faits à haute voix, à 50 mètres devant nous, tous debout, sinistre silhouettes dans la nuit ; puis le travail à la pelle-pioche sous les balles et ta-ta-ta épouvantable des mitrailleuses ; puis les jours passées là-dedans, nous étions tous sur le point de devenir fous…


Enfin est venue la relève. Ah ! Par exemple, quel beau moment ! Jamais nous ne croyions en sortir et nous n’y somme plus !


Lettres 2


D ’Agny , au sud-est d’Arras, le 17 Octobre 1915,


A mon étonnement jamais je n’ai lu à vrai dire de remarques haineuses ou défavorables envers notre pays ou nos soldats. Par contre, dans beaucoup de lettres de leurs parents on parle de la ferme croyance en la justice de leur cause, comme en l’assurance de la victoire. Dans chaque lettre, mère, femme, fiancée, enfants, amis, dont les photographies étaient souvent jointes, espéraient un retour joyeux et prochain et maintenant ils gisent tous là, morts et à peine enfouis entre les tranchées et au-dessus d’eux les balles sifflent et les obus chantent leur horrible chant de mort. Tant mieux pour ceux que nous, ou ceux d’en face, avons pu au moins enterrer à peu près décemment; mais encore aujourd’hui il y a des lambeaux de corps humains dans les barbelés. Devant notre tranchée, il y a peu de temps, il y avait encore une main avec une alliance, à quelques mètres de là il y avait un avant-bras dont il ne restera finalement que les os. Que la chair humaine semble bonne pour les rats ! C’est affreux.



Qui ne connaît pas la terreur l’apprend ici…




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"Le Cri",oeuvre expressionniste
de l'artiste novégien Edvard Munch. 
Les soldats expliquent qu’ils sont « sur le point de devenir fous ». Ils racontent leurs souvenirs. Les commandements militaires étaient modifiés constamment. Dans la nuit les soldats creusaient des tranchées pour se  protéger sous les balles des mitrailleuses. Le bruit assourdissant des bombardements, la peur constante, et  la durée passée dans ce milieu les a rendus fous.

Ces lettres montrent que quel que soit la nationalité des soldats (Allemandes ou Français) la violence était la même. Les émotions, la misère, le désespoir et le malheur étaient semblables pour tous.
 Le premier plan de ce tableau illustre les émotions éprouvées par les soldats. Et le deuxième plan nous donne une idée de l'ambiance sur le front.


Comment les horreurs et les violences de la 1ère guerre mondiale sont-elles dénoncées à travers différentes œuvres ?

Nous allons analyser quatre œuvres dont deux sont des tableaux iconographiques d’Otto Dix : « Les joueurs de Skat, 1920 » et « Der Krieg » (la guerre), 1929-32, tempera sur bois, et un roman de Roland Dorgelès : « Les Croix de bois », ainsi qu’un autre roman, celui de Blaise Cendras : « J’ai Saigné ». Tous d’abord, nous comparerons « la guerre » d’Otto Dix avec le roman de Roland Dorgelès pour savoir comment se déroulait la guerre sur le front, ensuite, nous établirons une analyse croisée du tableau « Les Joueurs de Skat » d’ Otto Dix et le roman de Blaise Cendras afin de démontrer que la 1ère guerre mondiale a été une guerre très violente avec de nombreuses mutilations physiques.




La bataille sur le front :

1) "Les Croix De Bois"


En 1919, Roland Dorgelès publie le roman « Les Croix de bois », dans lequel il s’est inspiré de son expérience de la guerre. Grâce à cette œuvre, il est donc devenu célèbre.

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Croix de bois, une œuvre de Roland Dorgelès, publiée en 1919.
Cette œuvre Dorgelès raconte l’expérience de la violence de guerre vécue par les combattants :

  • Émotions et ressentis des soldats : (anxiété, peur, crainte, terreur croissante, frayeur, silencieux et attentifs, soucieux, inquiets, capitaine nerveux, des cris douloureux, des jurons, de la colère et de la détresse et parfois ils chantaient). Tous les sentiments éprouvés ont été péjoratifs. Tout ceci montre l’horreur de  la guerre et à quel point cette dernière a été terrible  pour ces braves et courageux soldats.
  • La bataille sur le front : « soldats dispersés », « hommes tournoyés »,« culbutés», « tombaient par paquet et ne bougeaient plus », « certains se traînaient vers les trous d’obus et se serraient », « des soldats courraient nu dans les champs », « les fusillades crépitaient le sol », « caché par un nuage de fumée les « boches » leurs tiraient dessus et attaquaient de nuits », « les « poilus » en avaient marre des attaques des boches », « les capitaines étaient nerveux », « hébétés par le tonnerre assourdissant de l’artillerie subitement déchaîné se précipitait aux créneaux », « les obus tapaient à coup furieux faisant volé des morceaux de tranchées et déracinaient des arbres tout entier comme de gros bouquets », « écoute mitrailleuse », « des rafales d’explosion brusques et des villages dévastés ».

Commentaire de l’auteur : « rude et triste ».


Il y’a aussi un passage dans ce livre qui a attiré mon attention : « Un slave jeta ses cinq coups terribles autour de la vivante épave (personnes dans le trou), puis, les shrapnels claquèrent au-dessus d’eux. L’artillerie à l’aveugle s’acharnait sur ce coin-là. Les survivants n’avaient pas le temps de sauver leur peau car dès qu’ils essayaient les allemands leurs tiraient dessus et ils retombaient aussitôt ».

Commentaire de Roland Dorgelès : « scène sec et tragique ».


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2) Tempera "la guerre"
Otto Dix, est un peintre allemand du XXème siècle, il appartient au mouvement "expressionniste" qui est une forme d'art où la réalité est déformée au profit de l'expression. Il a participé à la première guerre mondiale et ce conflit l’a profondément marqué comme en témoigne deux de ses œuvres que nous évoquerons. Il relate aux populations civiles dans ses peintures imprégnées de réalisme et de pessimisme, les erreurs commises pendant la « Grande Guerre ». Tout en cherchant à exprimer les sentiments et les émotions plutôt que de décrire la réalité ou la nature de façon objective.

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Otto Dix, Der Krieg (La guerre) 1929-32 Tempera sur bois.
Contexte : La guerre de 14-18, ainsi que les désastres et les ravages qu'elle a causé.


Ce tableau est un triptyque, composé de trois panneaux dont les deux volets peuvent se plier sur le panneau central. Le triptyque avait une fonction religieuse. Le chiffre trois représente la sainte trinité (Père, fils et Saint-Esprit).

  • Dans la partie supérieure : on retrouve les cieux, les anges, les dieux au contre les personnages qui se "purifient" en vue de leur « montée » aux cieux.

  • La partie inférieure : représente le monde des hommes. On y retrouve parfois une scène de l'enfer.- Technique : pour ce triptyque Otto Dix rappelle l’œuvre d’autres peintres comme celle de Jérôme Bosch (1453-1516) et son « jugement dernier ». C'est un procédé de peinture utilisé pour lier les pigments.
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« jugement dernier"de Jérôme  Bosch (1453-1516)

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- panneau central : au premier plan on peut voir la tranchée, dessinée volontairement par le peintre pour montrer son inhumanité et évoquer l'horreur.


. En bas à droite on remarque un corps déchiqueté, nous pouvons dire que cela nous renseigne sur les conditions abominables dans lesquelles les "Poilus" ont vécu et comment ils ont attrapé des maladies et des épidémies.


. On discerne trois personnages sur le panneau central comme le soldat à gauche est recouvert d'un masque à gaz et donne une vision d'horreur, le cadavre suspendu au centre est un squelette, qui désigne la barbarie (cruauté, férocité) à l'aide de son doigt. Le cadavre tend sa main pour demander de l'aide.
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Panneau de gauche : on peut voir des hommes de dos qui sont équipés. Ils sont en route pour le front. On aurait dit qu’Otto Dix les a placés dans le but d'inviter le spectateur à entrer dans cette atmosphère de la toile, mais aussi à vivre la guerre dans cette peinture. De cette façon le spectateur se sent concerné.


Panneau de droite : on distingue trois personnages. Le premier est entrain de ramper au sol, la seconde porte secours au troisième qui observe le spectateur. Nous pouvons dire qu’Otto Dix montre le sentiment de fraternité qui unissait les soldats. Otto Dix s'est représenté en sauveur transparent et porte un soldat blessé dans ses bras. Il est le seul qui fait face aux spectateurs. Il avance avec une grande détermination. Il semble être habillé en blanc.






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La prédelle : c’est la fosse des cadavres (tranchées creusées dans le sol où sont entassés les cadavres). On constate des toiles d’araignées et des rats.


 


La lumière : Peut-être qu’il s’agit de la lumière de la mort indifférente et froide. Elle guide les soldats (panneau gauche), elle est au-delà des ruines (panneau central). Elle paraît éclairer en priorité les cadavres. Il y’a une lumière blanche sur le « sauveur » (panneau de droite). Le peintre semble vouloir dire que le salut ne peut venir que de l’entre aide des camarades. Il montre l’existence de la solidarité entre ces braves.


Les couleurs : le rouge représente le sang, le brun et le gris sont les couleurs des tranchées. On remarque des nuances sombres, des couleurs orangées semblent représenter le feu, ainsi que derrière le « sauveur », on constate un grand feu, qui évoque l’ambiance de la fin du monde.

Conclusion :

On découvre avec horreur, les crimes commis pendant la "Grande Guerre" dans les deux œuvres. On peut voir que les ténèbres envahissement peu à peu le tableau et recouvra tout espoir de changement. Les soldats subissent l’horreur. La Prédelle indique la mort et le cadavre suspendu semble être un ange de la mort pointa le doigt au centre du tableau. Otto Dix montre la dimension cauchemardesque de la première guerre mondiale et évoque surtout les gigantesque pertes humaines. Le corps à droite et ayant le pieds en avant a été criblé de balles comme si l'on s'était acharné sur lui. Cela montre la déshumanisation d'une guerre sans compassion. Le peintre évoque aussi les ravages causés par le bombardement. Ces scènes représente des extrais du roman Les croix de bois de Roland Dorgelès dans lequel il raconte l’expérience de la violence de guerre vécu par les combattants. Otto Dix nous expose tout ce qui c'est dans toute son horreur.











Quelles sont les conséquences de la 1ère guerre mondiale ?


Le séquelles physiques :

1) Blaise  Cendrars

Blaise cendras est né en 1987, en Suisse et est décédé à Paris, en 1961. Il a participé à la première guerre mondiale celle-ci lui a coûté un membre. Les visions d’horreur lui étaient insupportables. Quelque temps plus tard, pour témoigner de cette violence de masse vue et vécue, l’écrivain écrit la nouvelle « J’ai Saigné », qui date de 1918. C’est un texte court et autobiographique, dans lequel l’auteur raconte à travers son narrateur, son amputation. En effet il perd son bras droit durant la Première Guerre mondiale. Sa souffrance, les violences de la guerre et le dévouement des infirmières sont évoqués. Malgré tous les efforts fournis par les équipes médicales, les blessés espèrent et luttent pour garder la vie.


2) Otto Dix (les joueurs de skat)

 OTTO DIX (1891-1964) Les joueurs de Skat (1920)


Ce tableau représente une scène quotidienne où des hommes sont entrain de jouer au skat. Il s’agit  d’un jeu de carte populaire en Allemagne. Ces  hommes sont assis dans un café de Dresde (ville en Allemagne)
Le personnage de droite a une main articulée, l’autre main est une prothèse et il ne possède pas de jambes.


Le personnage de gauche a un tuyau qui lui sert à entendre la conversation. Il semble avoir perdu l'audition. Son visage a été brûlé et cet homme a donc perdu un œil. Il a aussi perdu ses deux bras pendant la guerre. On voit donc qu’il n’a pas d’autre moyen de jouer aux cartes qu’en utilisant ses pieds.
Le personnage au centre du tableau lui manque de la peau sur le visage, il est scalpé (une pratique guerrière qui consiste à détacher une partie du cuir chevelu d’un adversaire, mort ou vivants .le scalp devient un trophée de guerre)
il n’a pas d’oreille ni de mains, les cartes sont donc tenue entre ses dents, mais aussi   nous voyons qu’il porte un œil en verre.
Clonclusion :
À travers l'analyse de ce tableau nous avons pu voir que le peintre témoigne bien des mutilations et les séquelles qu’a laissées la première guerre mondiale. Dans ce tableau nous n'observons pas de séquelle psychologique mais nous savons qu’une telle souffrance engendre des répercussions morales et cela resteras marqué à vie. Nous avons vu que Blaise Cendras l’auteur du livre : « J’ai Saigné », fait aussi parti de tous ceux qui ont été mutilés et qui ont eu des séquelles psychiques car non seulement il a été exposé a ces violences, mais il a été aussi touché et il a aussi vu quand certains soldats se faisaient mutilés.

Résumer :
Dans ces différentes œuvres littéraires et de peintures, nous avons pu constater que les artistes ont bien représenté les violences de masses de la Grande Guerre à partir de leurs expériences vécue. Différents procéder ont été utilisé dans ces œuvres afin de dénoncer l’horreur et la brutalisassions de cette guerre. Comme le mouvement expressionnisme qui est un courant subjectif. Concernant les œuvres littéraires nous avons un point de vue interne et omniscient dans lequel les auteurs racontent le déroulement de la guerre avec beaucoup d’émotion. Ils réussissent à nous captiver grâce à « des scènes secs », tragiques et dramatiques.






             Quelques « Gueules Cassées »              
                                                     
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Bilan de la "Grande Guerre" en chiffre

  • 75 millions d'hommes ont été mobilisés
  • 10 millions de soldats ont été tués :
      7000 Portugais 
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  13.000 Belges
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   120.000 Marocains
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  - 90.000 Bulgares
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  130.000 Serbes
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   350.000 Turcs
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  450.000 Italiens
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  900.000 Britanniques
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 1.200.000 Autrichiens
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  1.400.000 Français
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  1.700.000 Allemands
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  1.800.000 Suisses 
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  20.000.000 de blessés
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   8.000.000 civils morts
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Résumer : Cette bataille aura laissé une marque ineffaçable. Elle été très difficile au point de vu des conditions et des situations de vie des combattants.
Durant la guerre de position (1915-1917)c'est donc la bataille de Verdun qui symbolise la violence de masse : la bataille de Verdun qui a durée 10 mois (1916). Les soldats attendent l'offensive déclenchée par des tirs d'artillerie, ce qui leur permet de sortir des tranchées et d'avancer sur la tranchée ennemie. 

Les symboles de la violence de masse se distinguent par :

  • Une mobilisation massive des soldats 
  • Quantité industrielle de balles et d'obus 
  • Dévastation des paysages 
  • Conditions de vie horrible : les soldats vivent dans la boue au milieu de leurs camarades blessés ou morts. 
  • Menace de l'artillerie
  • Présence de boue
  • La faim
  • Odeurs indescriptibles
  • Conditions d'hygiènes sont catastrophiques
  • Il fait froid
  • vêtements humides
  • Présence de rats et de parasites
  • Les puces et la gale grignotent les rations alimentaire et empêche les soldats de dormir
  • Certains "Poilus" s'enferment dans une cage pour se protéger
  • Démangeaisons terribles causés par les poux
  • Manque d'eau
  • Angoissent dû aux attaquent 
  • Des bruits assourdissants par les ravages d'obus
  • Des assauts terrifiants
 Lors des  correspondances des soldats, plusieurs mots "d'horreurs" revenaient avec insistance tel que "boucherie", "cadavres"... C'est comme si les soldats partaient à la guerre rien que pour se faire engloutir, avaler tout crus.




Les témoignages : 


De nombreux auteurs ont témoignés de l'atrocité cette guerre et de la déshumanisation des combattants à travers leurs expériences vécu :


- Louis Bartas relate aussi dans le détail l'inconsistance des décideurs, la persistance dans des stratégies inadaptées et la mesquinerie.



- Maurice Genevoix : "Je savais les façons qu'à la mort de banaliser ses atteintes, de semer les cadavres et de les transformer, peu à peu, en objets ordinaires, démythifiés de leur propre visage, des regards qui avaient croisés les nôtre, des voix que nous avions entendues".



- George Duhamel est un médecin aide-major dans des unités d'auto-chirurgie. Il nous livre avec émotions et gravité, des expériences traumatisantes concernant la première guerre mondiale.



- Roland Dorgeles : "lignes d'écriture d'écritures, de tranchées, lignes d'attaque, elles montrent à la fois vie qui s’accroche et la mort qui vainc, le plus souvent, et ôte les âmes parfois brusquement, parfois au bout de longues agonies dans la nuit pluvieuse où les larmes se confondent aux gouttent de la pluie et du sang" (Croix De Bois).




- Joseph Delteil est polémiste, un poète et un dénonciateur ironique. Dans son oeuvre intitulé "Les Poilus", il évoque ses sentiments haineux concernant la guerre.



- Pierre Carline malgré le sujet aborder l'auteur arrive à nous faire sourire dans son oeuvre "Les mémoires d'un rat".


Sommaire :
Partie I .................................... Bataille de Verdun, symbole de la violence de masse.

- Informations concernant la bataille de Verdun
- le jeu du front durant celle-ci
- Les armes utilisées
- Cette bataille en chiffre
- Des lettres des "Boches" et des "Poilus"

Partie II .................................. Comment les horreurs et les violences de la 1ère guerre mondiale sont-elles dénoncées dans différentes œuvres ?

- Représentation de la "Grande Guerre" sur le front
- Les conséquences de cette guerre

Partie III ................................ Les témoignages
- Bilan des pays qui ont été en guerre
- Résumer


Références bibliographiques et sitographiques
      Wikipédia
       Blaise Cendrars : « J’ai Saigné »
      Roland Dorgelès : "Croix de bois"
 Daniel Costelle et Isabelle ClarkeLa 1ERE GUERRE MONDIALE « Apocalypse »
 Tableau : Otto dix « les joueurs de skat »(1920), le triptyque la guerre (1929 -1932), Tempera sur bois
      Les deux lettres des soldats, un boche et un poilu
      Visionnage : « c’est pas sorcier »
       k-classroom.blogspot.com/2013/10/pour-les-3e-comment-illustrer-
         la...
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